J’ai obtenu mon premier poste de gestion j’avais 27 ans, aucune expérience ni formation en gestion. Directrice générale, la marche était haute! Armée de confiance en moi, de volonté et d’un brin de naïveté, je me suis lancée.

J’y ai découvert une réelle passion pour la gestion de personnel et la complexité d’un tel poste. Je me rappelle très bien m’être dit : « Enfin! Une profession où je n’aurai jamais fini d’apprendre! » Je n’ai jamais été déçue par la suite. En chemin, j’ai décidé de suivre des formations pour valider mon « instinct ». J’y ai fait de belles découvertes, de belles rencontres et j’ai surtout compris que le gestionnaire a souvent les réponses en lui. L’approche du coaching s’appuie sur ce dernier principe et c’est pourquoi cela me plaît autant!

Au tournant de mon parcours, je me suis demandée : « Qu’est-ce que j’aurais apprécié savoir au début de ma carrière? » J’ai arrêté mon choix sur quelques grands principes que je vous partage aujourd’hui.

Se connaître

Comprendre ses préférences comportementales, ses motivations, ses réactions, son style de gestion et de leadership, c’est la base pour réussir à performer tout en étant bien à travers le rôle de gestionnaire. En situation de stress, il est difficile, voire impossible, de rester inébranlable. Inévitablement, dans ces moments les masques tombent et notre vraie nature se révèle. C’est pourquoi, équipé d’une bonne connaissance de soi, il est plus facile d’atteindre une efficacité optimale. En connaissant bien nos zones de vulnérabilité et nos forces, il est possible de devenir la meilleure version de nous-même!

Rester authentique

Maintenant que nous nous connaissons, rien ne sert de nous cacher, restons authentique! Devant les personnes qui nous côtoient à chaque jour, on est vite démasqué! Rester authentique nous offre plusieurs avantages autant auprès de nos collaborateurs qu’envers nous-même. Pour n’en nommer qu’un, la confiance, celle-ci étant renforcée par la constance et la cohérence. Bref, essayer l’authenticité « c’est l’adopter ».

Connaître l’autre

On parle souvent de mobilisation, de reconnaissance, de rétention du personnel. À mon avis, la première clé pour y parvenir est la connaissance de l’autre. Chaque personne a un potentiel, des talents et des motivations qui lui sont propres. Chacune effectue son travail pour des raisons qui lui sont propres. Le meilleur moyen de les savoir est tout simplement de le demander à cette personne. L’intégration en poste et l’évaluation annuelle peuvent être de bonnes occasions pour ce faire.

Bien s’entourer

L’isolement du gestionnaire… Nous ne connaissons pas exactement le véritable sens de ce terme avant de l’avoir vécu. Il y a pourtant plein de gens autour. Des gens de confiance, des collaborateurs extraordinaires avec qui nous nous entendons à merveille. Comment se fait-il alors que nous soyons isolé?

Sur cette question j’ai encore plus d’hypothèses que de réponses. Est-ce l’image du gestionnaire inébranlable, sur qui les autres peuvent s’appuyer, que nous souhaitons préserver? Est-ce parce qu’au final, c’est nous qui sommes imputables devant les actionnaires ou les membres du CA?

Je ne crois pas qu’il existe une réponse unique. Chose certaine, il y a plusieurs raisons qui peuvent expliquer le besoin et l’importance pour le gestionnaire de se retrouver avec des pairs et de lire des textes comme celui-ci. N’hésitez pas à vous trouver un coach, un mentor ou une communauté de pratique. Des gens avec qui partager vos plus profondes joies ou inquiétudes sans être jugé. Continuez, vous n’êtes pas seul!

Planifier et prendre du recul malgré les urgences!

Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, je sais! Surtout quand on est dans l’engrenage et que le sentiment de devoir régler les « urgences » devient notre priorité.

Il est alors difficile de trouver le temps de monter au balcon et de planifier la suite. Même s’il est difficile de « justifier » que l’on prend un temps d’arrêt pour réfléchir et planifier (seul ou avec une personne de confiance), c’est une nécessité, puisque ainsi nos actions sont enlignées avec le résultat que nous souhaitons vraiment atteindre et non seulement avec les opportunités ou les défis qui nous sont proposés par l’environnement ou la conjoncture.

Déléguer avec facilité donne de bons résultats

Vous avez bien lu. J’ai osé mettre ces trois mots dans la même phrase : déléguer + facilité + résultats. Je reviens brièvement sur le thème précédent puisqu’un élément primordial pour déléguer est d’y être bien préparé.

Qu’est-ce qu’on veut déléguer? Dans quel objectif? À qui? Avec quel résultats souhaités? De quelle manière l’information sera transmise? Quel suivi sera effectué? Dans quel délai? Rapidement, vous pouvez peut-être penser… « Où est la facilité dans ce processus? » À court terme, il est vrai qu’il sera plus long de transmettre un mandat.

Par contre, plus vous y serez habitué, plus il deviendra facile d’y parvenir. Notamment parce que les résultats seront positifs mais aussi parce que l’autonomie et le sens des responsabilités des personnes qui vous entourent grandiront…Sans parler de leur motivation et des nouvelles compétences que vous aurez contribué à développer.

 

En quoi ces principes vous rejoignent-ils dans votre réalité?

Qu’allez vous oser faire de vos réflexions en lien avec cet article?

 

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